27 janvier 2013

Love?


Aujourd’hui, 27 janvier 2013, conversation sur l’amour avec une amie. Évocation de nos craintes, débat sur le fait que le grand amour pouvait arriver (ou non) plusieurs fois dans une vie. Une conversation qui aurait pu être ben banale. Mais qui a brassé des affaires. J’en suis venue à la conclusion que je t’haïssais.

Je t’haïs parce que depuis huit ans, je vis dans l’incertitude. Dans les peut-être. Je t’haïs parce que je me torture encore à vouloir connaître le pourquoi du comment. Je t’haïs parce que chaque nouvel homme que je rencontre, je le compare automatiquement à toi. Et parce que je sais d’avance que ça ne fonctionnera pas. Je t’haïs parce que t’as pas eu le courage de briser le silence. Que t’as préféré fuir. Je t’haïs parce que j’ai parfois l’impression que t’as voulu me faire croire des choses. Me faire rêver. Mais je t’haïs aussi parce que mon intuition me dit que c’était pas de la bullshitt. Je t’haïs parce que tu me fais figer. Et parce que je fige avec personne habituellement. Je t’haïs parce que chaque fois que je te vois, ça me rentre dedans. Et j’en ai pour au moins deux semaines à m’en remettre. Je t’haïs parce que tu ne nous as pas donné de chance. Je t’haïs parce que j’ai passé des pages et des pages à parler de toi dans mon journal intime d’adolescente pour que ça ne donne finalement pas grand-chose. Je t’haïs parce que j’ai toujours cru que tu serais le père de mes enfants. Celui qui me ferait passer par-dessus mon boycott de l’Église pour me marier. Je t’haïs parce que je suis incapable de te résister. Qu’il faille juste un regard ou un sourire pour m’avoir dans ta poche. Je t’haïs parce que tu ne me donnes pas assez de tes nouvelles. Je t’haïs parce qu’aussitôt qu’on évoque ton prénom, je me sens vulnérable. Je t’haïs parce que les gens de mon entourage continuent de me parler de toi comme étant celui qu’il me faut. Je t’haïs parce que tes signes n’étaient pas assez clairs. Je t’haïs parce qu’on s’est manqués. Je t’haïs parce que la chose à laquelle je pense en te croisant, c’est t’embrasser. Je t’haïs parce que t’as rien dit. Rien fait. Je t’haïs parce que c’est un peu de ta faute si je désire tant être toute seule. I hate you, because I still care.  

Je t’haïs parce que même après tout ça, je te défendrais à la vie, à la mort. Parce que je continue de penser que t’es toujours le maudit bon gars que j’ai connu. Parce que la haine est ben proche de l’amour. Et parce que j’aurais dû me battre plus que ça.

I hate you because I gotta let go. 

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